Les économies en voie de développement ont accéléré le rythme de leurs réformes au cours des 12 derniers mois, permettant aux entrepreneurs locaux de créer et de gérer une entreprise plus facilement, selon le rapport annuel sur la facilité à faire des affaires du Groupe de la Banque Mondiale.
Au Niger, le secteur public ne peut recruter plus de 2% de la population active selon le ministre du plan, de l’aménagement du Territoire et du développement communautaire. Les autorités publiques s’attèlent à développer le secteur privé afin de créer des emplois et de la richesse. La promotion du secteur privé est incontestablement un moyen d’impulsion des leviers de la croissance et des secteurs pourvoyeurs d’emplois garantissant ainsi des revenus aux populations. Aussi, la sécurisation et la promotion de l’investissement privé constituent ainsi un gage d’attractivité des Investissements Directs Etrangers (IDE) au Niger. Par conséquent, l’amélioration du climat des affaires est une priorité pour les autorités publiques nigériennes. Ce programme se trouve d’ailleurs au cœur du Plan de Développement Économique et Social (PDES) à travers l’axe 4. Le PDES est disponible en téléchargement gratuit sur le site du ministère du plan, de l’aménagement du territoire et du développement communautaire du Niger : www.mpatdc.gouv.ne .
Partant de ces postulats, le Niger s’appuie sur les indicateurs du rapport DOING BUSINESS qui mesure l’indice de la facilité pour faire des affaires dans 189 économies à travers le monde. Il s’agit d’un rapport annuel produit par la Banque Mondiale qui utilise dix (10) indicateurs. Ces derniers portent sur les réglementations applicables aux petites et moyennes entreprises au cours de leur cycle de vie, sur le secteur formel. Ils se basent sur des scénarios types et concernent la métropole d’affaires la plus importante de chaque économie ainsi que la seconde ville d’affaires la plus importante pour les économies ayant une population de plus de 100 millions d’habitants.
Il faut souligner que ces indicateurs ne mesurent pas tous les aspects de l’environnement des affaires tels que la sécurité, la taille du marché, la stabilité macro-économique, la prévalence de la corruption, le niveau de qualification de la main d’œuvre, les réglementations spécifiques aux investissements étrangers ou aux marchés financiers.
Selon le dernier rapport de DOING BUSINESS publié ce 27 octobre à Washington, les économies de l’Afrique Sub-Saharienne sont parmi les économies ayant amélioré le plus leur climat des affaires. Les économies de l’Afrique Sub-Saharienne à l’instar du Niger continuent de mettre en place des réformes qui améliorent le climat des affaires pour les entrepreneurs locaux d’après le rapport annuel sur la facilité de faire des affaires du Groupe de la Banque Mondiale.
Cet article vise à produire une analyse et une interprétation des statistiques pour le Niger relevés dans le DOING BUSINESS 2016.
Quels sont les indicateurs et leurs résultats ?
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